Bodhicharyāvatāra
བྱང་ཆུབ་སེམས་པའི་སྤྱོད་པ་ལ་འཇུག་པ།།
Groupe d'Étude avecVén. Lama Sangyay Tendzin
Chapitre DEUX
Session 11 - le 3 avril 2021
Bonjour,
Alors que nous récitons les prières traditionnelles, je vous invite à reposer votre esprit dans sa clarté primordiale, un état dénudé de saisie et pourvu d’une foi inconditionnelle dans le Bouddha Dharma. Ceci est essentiel pour en obtenir tous les avantages.
REFUGE – MANDALA - REQUÊTE des enseignements
Invocation par le Lama. Pause de quiétude
Poursuivant notre étude du Bodhicaryâvatâra, nous avons terminé notre session précédente par l’explication de la strophe 13 du deuxième chapitre.
Pour vous rafraichir la mémoire, ce chapitre traite de la confession de la négativité. Ceci est précédé d'une section élaborée sur les offrandes. Cette section est divisée en trois parties regroupant sept types d’offrandes.
Nous en avons parcouru quatre :
1. Les offrandes matérielles : composées de trois types d'offrandes :
1.1. L'offrande de ses possessions (Strophe 1)
1.2. L'offrande de choses dénuées de propriétaire (Strophes 2 à 7)
1.3. L'offrande de son corps (Strophes 8 & 9)
2. L'offrande des choses produites par l'esprit : également composée de trois types d’offrandes dont nous avons étudié la première :
2.1. L'offrande d'un bain cérémoniel (Strophes 10 à 13)
Aujourd'hui, nous poursuivons avec :
2.2. L'offrande de substances agréables (Strophes 14 à 19)
2.3. Les offrandes faites par le pouvoir de l'aspiration (Strophes 20 à 22)
Et pour terminer,
3. L'Offrande de louanges mélodieuses (Strophe 23)
Revenant au texte, nous abordons l'offrande de substances agréables.
Chapitre Deux - Strophe 14 :
De fragrances suprêmes embaumant le trichiliocosme,
J’oindrai le corps de tous les seigneurs des sages,
Lequel éclate de rayonnantes lumières,
Comme on polit le plus in des ors purs.
L’expression « myriade de mondes» est expliquée par Vasubhandu dans l'Abhidharmakosha :
L'univers composé de quatre continents, du soleil et de la lune, du mont Meru et des cieux des dieux, du karmadhatu, monde du désir ; et du rupadhatu, monde de la forme pure.
Tout ceci multiplié par mille définit un chiliocosme.
A nouveau, multiplié mille, cela définit un dichiliocosme décrit comme un univers intermédiaire.
Et encore une fois multiplié par mille, cela correspond à un trichiliocosme.
A l’aide de récipients faits de bijoux précieux, de conque ou de nacre, remplis d'eau fraîche et parfumée d’arômes de santal blanc et d'autres parfums exquis, lesquels pénètrent même les étendues illimitées d'un milliard de mondes, des déesses d'offrande oignent les corps des Bouddhas et des Bodhisattvas.
Les formes de ceux-ci brillent comme de l'or pur seize fois raffiné (son éclat intensifié par divers agents et poli avec un tissu de soie). Êtres lumineux par nature, ils irradient de lumière tout ce qui les entoure.
C'est ainsi que Shantidéva dit que lui aussi les oindra, afin qu'aucune tache n'apparaisse. En réfléchissant de la même manière, nous devrions former le souhait que tous les êtres, nous-mêmes et les autres, acquièrent la peau dorée, marque de la bouddhéité.
Chapitre Deux - Strophe 15 :
J’honore les seigneurs des sages,
les êtres les plus dignes d’offrande,
D’érythrines, de lotus, de nélombos,
De toutes les leurs parfumées et charmantes,
Et de colliers enchanteurs tressés avec un art consommé.
Devant les Bouddhas, Seigneurs parmi les Sages, bénéficiaires suprêmes des offrandes, nous présentons de ravissantes fleurs de formes et de teintes parfaites : Le Mandarava céleste, le lotus et l’utpala issus des royaumes divins et humains, ainsi que toutes fleurs radieuses et parfumées que l'on peut trouver dans les royaumes des dieux, des nagas, et des êtres humains, ainsi que dans les Champs Purs.
Parsemées dans le ciel, elles se transforment en palais, auvents, bannières, parasols, bannières de victoire et mandalas. Tout ceci est offert aux Bouddhas Nirmânakâyas manifestés sous l'apparence monastique. Des fleurs pleuvent en trombes et virevoltant dans le vent, sont offertes à tous les bouddhas des dix directions.
Pour les Bouddhas Sambhogakayas, des guirlandes tressées de cinq types de fleurs, travaillées et habilement torsadées avec l'expertise de fabricants de guirlandes qualifiés, sont offertes accompagnées d'ornements divers.
Alors que nous faisons ces offrandes, nous souhaitons que tous les êtres, nous-même et les autres, s'épanouissent dans la maturation des sept éléments qui mènent à l'illumination.
Les sept éléments menant à l'illumination sont la pleine conscience, le discernement parfait, la diligence, la joie, la flexibilité, la concentration et la régularité.
Chapitre Deux - Strophe 16 :
Je leur offre des nuées d’encens
Dont le parfum diffus ravit l’esprit,
Et je leur offre aussi des nourritures divines,
Les mets et les boissons les plus variés.
Des nuages gonflés d'encens de qualité d'exception sont offerts aux Bouddhas et à leurs progénitures de Bodhisattvas - extraits de bois de santal à cœur de serpent, d'akaru noir et d'autres substances rarissimes, naturels ou manufacturés, ils emplissent tout l'espace dans toutes les directions, d'un parfum qui ravit l'esprit.
Ces nuages d'encens brûlant prennent la forme de syllabes-racines ou des sept attributs de la royauté ; ils sont portés par le vent dans les dix directions et tout est respectueusement présenté comme une offrande agréable aux Bouddhas et Bodhisattvas.
Ceci étant, le souhait est fait que ce parfum puisse dissiper la détresse des êtres et les remplir de joie et que l'esprit de tous les êtres, nous-mêmes et les autres, soit imprégné du parfum de la discipline éthique si agréable aux êtres éveillés.
En outre, la meilleure nourriture est également offerte : du riz aux cent saveurs et d'autres plats, des bouillons de nectar, les trois blancs et les trois substances sucrées. Chaque délicatesse est agrémentée d'ingrédients aromatiques au goût parfait. Cette nourriture royale est préparée dans une eau fraîche et non souillée.
En bref, une offrande est faite de tous les aliments et boissons que l'on pourrait désirer. Les bols de mendicité des Bouddhas en sont remplis ainsi que tous les plats, assiettes et autres récipients ornés de bijoux.
En pensant ainsi, nous faisons le vœu que tous les êtres, nous-mêmes et les autres, acquièrent la nourriture suprême du samadhi.
Chapitre Deux – Strophe 17 :
Je leur offre des lampes de joyaux
Sur des lotus d’or parfaitement alignés ;
Je répands des pétales de leurs exquises
Sur le sol souple et parfumé.
Une offrande mentale est faite de la lumière de précieuses lampes de lapis-lazuli, placées dans une gerbe de magnifiques lotus bien positionnés, tous fabriqués d'or très pur, illuminant le monde entier de jour comme de nuit. Elles seront offertes une par une, chaque lampe visualisée comme étant aussi grande qu'un univers un trichiliocosme, sa mèche aussi haute que le mont Meru, son beurre fondu aussi vaste que la mer, sa lumière aux cinq teintes remplissant tout l'espace.
Ce faisant, on formule le vœu que, grâce à cette offrande, l’ignorance de la nature des phénomènes soient dissipéepour tous les êtres; que la lumière suprême de la sagesse omnisciente leur soit acquise.
Sur un sol lisse fait de pierres précieuses, orné d'un motif à carreaux, doux et cédant sous le pas ; imprégné d'un doux parfum pouvant traverser l'épaisseur d'une peau de bœuf, un tapis de fleurs d'une beauté ravissante est dispersé, étendu parfaitement sur le sol.
Simultanément nous formulons le souhait que tous les êtres, nous-mêmes et les autres, génèrent la Bodhichitta avec une intention aussi immuable que la terre elle-même.
Chapitre Deux – Strophe 18 :
De palais démesurés où, au son de louanges mélodieuses,
Flamboient des festons de joyaux et de perles précieuses,
Insondables parures de l’espace,
Je ferai l’offrande à ceux dont la nature est compassion.
Des palais sont maintenant offerts, gigantesques parfaitement dessinés. Ils sont faits de bijoux et construits sur cinq cents niveaux différents. De plus, à l'intérieur et sur leurs terrasses extérieures, des déesses d'offrande chantent des louanges mélodieuses tout en jouant du luth et d'autres instruments.
Ces résidences sont ornées de boucles et de pendentifs de perles roses et d'autres pierres précieuses, qui pendent de la bouche des lions ornementaux et des créatures marines fixées sur les piliers à l'intérieur et à l'extérieur du bâtiment.
Tous ces ornements pendentifs sont d'une beauté ravissante ; ils scintillent d'une myriade de lumières et sont ornés de guirlandes de minuscules cloches et de miroirs, avec lesquels les extrémités des cordons de perles sont également décorées. Ces miroirs reflètent, et ces cloches tintantes décrivent, la vie et les exploits des Bodhisattvas.
Des gargouilles en bois de santal situées aux coins du toit, coule un ruisseau d'eau parfumée qui s'accumule dans les piscines où divers oiseaux aquatiques s’ébattent et chantent allègrement. Alors que dans certaines salles du palais, des vêtements sont disposés, d'autres contiennent des rafraîchissements de nourriture et de boisson.
Il y a des trônes et des sièges sur lesquels s'asseoir pendant la journée, des divans sur lesquels dormir la nuit. Ils sont empilés avec des coussins et des oreillers multicolores faits de tissus célestes.
De jour comme de nuit, les lampes ornées de bijoux diffusent leur rayonnement, scintillent dans toutes les directions, leur lumière s'étendant jusqu'aux limites infinies de l'espace. Ce sont donc les ornements mêmes du ciel. Tout cela est offert aux Bouddhas et aux bodhisattvas.
Avec cette offrande, nous faisons l’aspiration pour nous et tous les autres êtres, d’atteindre l’éveil.
Chapitre Deux – Strophe 19 :
De splendides parasols à manche d’or
Frangés d’ornements enchanteurs,
Dressant leur belle forme, plaisante au regard :
Cela aussi, je l’offre constamment aux seigneurs des sages.
Les offrandes sont faites de beaux parasols fabriqués à partir de soies célestes et de pierres précieuses, de tiges dorées et de franges de bijoux splendides, de nœuds sans fin, de boucles et de pendentifs. Ceux-ci sont parfaitement conçus et ravissants à voir. Ils sont portés par des déesses d'offrandes, des chevaux dociles et des éléphants.
Tout cela est constamment offert à tous les Bouddhas et à leurs progénitures de Bodhisattvas, tout comme par le passé lorsque Brahma, debout à la droite de notre Maître compatissant, lui offrit cinq cents parasols de lapis-lazuli, tandis qu'Indra, à gauche, lui en offrit cinq cent du meilleur or raffiné.
Lorsque l'offrande est complète, nous prions que tous les êtres, nous-mêmes et les autres, soient protégés de la chaleur et des tracas du samsara et des royaumes inférieurs et que nous venons tous sous l'ombre apaisante des Trois Joyaux et de la protection qu'ils donnent. Nous devrions considérer que ces douze offrandes visualisées par l’esprit imprègne le thrichliocosme, même si de telles pensées dépassent l’imagination de l’esprit.
Shantidéva lui-même était un yogi dont la pratique spirituelle et le mode de vie étaient d'une extrême simplicité. Il n'a pas beaucoup enseigné sur les offres matérielles réelles. Les offrandes imaginées par l'esprit, par contre, sont le meilleur moyen d'achever sans difficulté la grande accumulation de mérites. Telle est l'offrande d'un Bodhisattva habile en moyens.
Nous devons donc nous abstenir de penser que de telles offrandes sont sans importance et les méditer à plusieurs reprises. Il n'est pas nécessaire, cependant, de se concentrer sur elles sans interruption comme nous le faisons avec une divinité yidam.
Si nous gardons les offrandes aux Bouddhas et Bodhisattvas devant nos esprits pendant de brefs instants, il n'est pas nécessaire de travailler dur et de nous épuiser pour pouvoir rassembler un très grand mérite. Ainsi, les accumulations seront complètes, les souillures seront purifiées et la Bodhicitta apparaîtra dans nos esprits. Nous comprendrons les enseignements et nous nous en souviendrons, et toutes les autres excellentes qualités surgiront.
Il est donc important de visualiser toutes ces offrandes à plusieurs reprises, car cela est du plus grand avantage et facile à faire. On dit que si nous faisons de telles offres, elles sont plus vastes et plus pures que toute autre offrande dérivant de mauvais moyens de subsistance et d'actions négatives, ou d'offrandes faites avec fierté et ostentation.
Ensuite, Shantideva décrit les offrandes faites par le pouvoir de l'aspiration:
Chapitre Deux – Strophe 20 :
Entre autres offrandes, que se forment
Devant eux des nuées de musique
Et de chants mélodieux qui apaisent
Les souffrances des êtres.
De plus, il faut imaginer que d'innombrables autres offrandes magnifiques surgissent en présence des Bouddhas et Bodhisattvas et de façon ininterrompue : la musique de toutes sortes d'instruments à vent et à percussion, comme les cymbales dotées de huit qualités et ainsi de suite, ou la douce musique du luth comme celui de Druma-kinnara qui faisait même danser Mahakashyapa impuissant à y résister.
(Mahakashyapa était l'un des plus grands disciples du Bouddha Sakyamuni réputé pour sa gravité).
Et il y a d'autres sons envoûtants comme le grincement du tamboura de Prabha (roi des gandharvas) et des nuages de musique, de danse et de chants mélodieux de louange - une musique dont la simple audition peut apaiser les troubles des êtres et les inspirer de bonheur.
«nuage» a ici la connotation de quelque chose de vaste. Nous souhaitons donc que des nuages illimités de douce mélodie, s'étendant dans les dix directions, soient constamment présents devant les Bouddhas et leurs enfants Bodhisattva.
Chapitre Deux – Strophe 21 :
Que sur tous les joyaux des enseignements suprêmes,
Sur les stoûpas et les nobles représentations,
Une pluie de leurs et d’autres précieux objets
Tombe en lots ininterrompus !
Nous imaginons alors qu'une pluie de bijoux et de fleurs et toute chose précieuse tombe sans cesse sur le Joyau du Dharma sacré de la transmission et de la réalisation, y compris tous les volumes des Écritures. On dit en fait que lorsque les Bouddhas et les Bodhisattvas enseignent le Dharma, il tombe une pluie de fleurs - un phénomène appelé «Miracle se produisant lorsque le Dharma apparaît».
Par conséquent, laissez tomber une pluie de fleurs chaque fois que les enseignements de transmission sont donnés et reçus ! De plus, tout comme il est dit que lorsque le Bouddha, le Béni du Ciel, atteignit l'illumination parfaite, les dieux du Ciel des Purs (première terre céleste du rupakaya) faisaient tomber une pluie de fleurs, de même, chaque fois que le Dharma de la réalisation surgit dans l'esprit, puisse-t-il tomber une pluie de fleurs. Qu'elle retombe aussi sur tous les supports d'offrande, tels que les stupas, les représentations du dharmakaya.
Il existe huit types de stupa, correspondant aux huit grandes actions du Tathagata :
1. À la naissance du prince Gautama, le roi Shuddhodana a ordonné la construction du stupa des lotus entassés à Kapila.
2. Au moment de l’illumination du Bouddha, le stupa de la soumission des démons, autrement connu sous le nom de stupa de l’illumination, a été construit par Bimbisara et d’autres.
3. Lorsque le Bouddha a fait tourner la roue du Dharma, ses cinq premiers disciples ont construit le Stupa de nombreuses portes de bon augure à Varanasi.
4. Lorsque le Bouddha a maîtrisé les six enseignants non bouddhistes, les Licchavis ont construit le Stupa des Miracles à Jeta Grove.
5. Quand, après avoir instruit sa mère dans le Ciel des Trente-trois, le Bouddha est retourné dans le royaume humain à un endroit appelé Shankhashya, la population locale a érigé le Stupa de la Descente des Cieux.
6. Lorsque le Bouddha a réparé un schisme dans la sangha, le Stupa de la Réconciliation a été construit à Venu Grove.
7. Lorsque le Bouddha a béni le composite de sa forme corporelle (afin de prolonger sa durée de vie), le Stupa de la Victoire a été construit par le peuple Malla à Vaishali.
8. Le Parinirvana Stupa a été érigé, également par le peuple Malla, à Kushinagar.
Nous devrions alors faire le vœu qu'une pluie de pierres précieuses, de fleurs, de parfums, de vêtements divers, d'ornements, de céréales et de médicaments tombe en un flot incessant d'offrandes sur toutes ces représentations. Si notre discipline éthique est pure, nous réaliserons certainement toutes nos aspirations. Et même si cela ne se produit pas, nous en retirerons de grands bienfaits.
«Nuages d’offrandes» de Samantabhadra
Le Bodhisattva Samantabhadra émanait de son cœur des centaines de milliards de lumières multicolores, égales en nombre aux grains de poussière dans des champs de bouddha innombrables. À l'extrémité de chaque rayon, il visualisait une forme de lui-même et du cœur de chaque émanation, le même nombre de rayons lumineux étaient projetés avec une autre émanation de lui-même apparaissant à la fin de chacun jusqu'à ce qu'ils deviennent inimaginablement innombrables, chaque émanation faisant une gamme inconcevable d'offrandes aux Bouddhas et Bodhisattvas dans les dix directions.
Chapitre Deux – Strophe 22 :
Comme Mañjughosha et ses semblables
Honorèrent les vainqueurs,
J’honore les ainsi-allés, nos protecteurs,
Et les bodhisattvas.
Et tout comme Manjughosha, Samantabhadra et les autres Bodhisattvas du dixième bhumi faisaient des offrandes dous forme de nuages infinis de dons émanés, aux Bouddhas des dix directions, de la même manière, nous devrions aspirer à faire des offrandes aux Tathagatas et à leurs progénitures de Bodhisattvas.
De plus, puisque la cultivation de la Bodhicitta, la méditation sur la compassion, le souvenir des mots et la compréhension du sens du Dharma sont eux-mêmes des offrandes insurpassables, nous devons persévérer en eux.
Pour conclure cet enseignement approfondi sur la présentation des offrandes, vient la dernière catégorie, celle de l'offrande de louanges mélodieuses.
Chapitre Deux – Strophe 23 :
Comme ces océans de qualités, je les couvre
De louanges chantées sur un océan de modes :
Que vers eux jaillissent continuellement
Ces nuées de louanges mélodieuses !
À ceux qui sont dotés d'excellentes qualités aussi abondantes que l'océan, à savoir les Bouddhas, dont les corps sont ornés des marques majeures et mineures de l'illumination, dont le discours est aussi mélodieux que la voix de Brahma, et dont l'esprit est sagesse omnisciente - à eux et à leurs progénitures de Bodhisattva, Shantideva dit qu'il offrira des louanges mélodieuses Et prie pour que des nuages d'éloges mélodieux se lèvent constamment et sans faute devant les Victorieux et leurs progénitures de Bodhisattvas.
Ce sera tout pour aujourd'hui ; éprouvons maintenant un peu de tranquillité et consacrons notre séance au bénéfice de tous.