Basé sur le souhait compassionné de voir tous les êtres échapper à la souffrance et à ses causes, mon observation actuelle est que l’état général de dépression qui touche les plus jeunes générations est une conséquence directe de l’absence d’enseignement des bénéfices de la discipline.

La cessation de la souffrance se fait en s’adressant directement à ses causes : dans ce cas, mettre en lumière le sujet pour les victimes, mais également pour les éducateurs actuels.

Cela peut être fait en nous rappelant simplement certains bons conseils donnés par Nagarjuna dans sa « Lettre à un Ami ».

  1. Étudier les préceptes (pris pendant le Nyung Nay) et les pratiquer occasionnellement

S’abstenir pendant vingt-quatre heures des actions suivantes :

  • Tuer, ou ici, blesser d’autres êtres vivants ;
  • Voler – soit prendre ce qui n’est pas donné - ;
  • Avoir des rapports sexuels (« conduite impure ») ;
  • Mentir (en particulier, affirmer avoir de sublimes qualités que l’on n’a pas) ;
  • Boire de l’alcool, ce qui produit un état irréfléchi d’ébriété ;
  • Manger avec avidité à des heures inappropriées ;
  • Se complaire dans un lit d’une taille supérieure à dix-huit pouces (quarante-cinq centimètres);
  • Les trois activités de chanter, danser en étant déguisé, et jouer de la musique ; ainsi que les trois suivantes : porter des colliers, bijoux et ornements qui sont une source d’orgueil, porter des ornements de multiples couleurs, utiliser des parfums odorants, etc.

En raison de leur désir de nourrir la graine des actions positives et de purifier les actes négatifs, les hommes et les femmes – c’est-à-dire ceux des trois continents où il est possible de suivre une telle discipline – qui observent ces huit branches en les renouvelant et avec les confessions, suivant l’exemple de la discipline des Arhats du passé, sont récompensés et obtiennent un corps agréable dans les six royaumes des dieux de la réjouissance.

  1. Abandonner les traits incompatibles

Considérer les traits suivants comme des ennemis, car ils détruisent les actions positives :

  • Avarice : être avare concernant ses propres biens ;
  • Ruse : atténuer avec habileté ses propres défauts, et fausseté en prétendant posséder certaines qualités pour tromper autrui plus facilement ;
  • Attachement : au corps et aux biens ;
  • Paresse : ne pas se réjouir dans la vertu ;
  • Arrogance : penser que l’on a des qualités que d’autres n’ont pas ;
  • Désir : soif d’existence ;
  • Haine : haine des habitants de l’Enfer du Supplice Inégalé ; et,
  • Orgueil : être fier de son milieu de naissance (penser « Je suis supérieur »), fier de son physique, fier de ses connaissances, fier de sa jeunesse (« Je n’ai rien perdu de ma jeunesse, je suis toujours en grande forme »), et fier de sa puissance (« Je suis si puissant ! »).
  1. Exercer vigilance sur ce qui est compatible avec la discipline

Le Bouddha a enseigné que la vigilance est la voie vers la mort, tandis que l'insouciance est la mort. C'est pourquoi, afin que vos actions vertueuses se développent, soyez prudents, constamment et avec respect.

La vigilance est caractérisée par la pratique d’activités vertueuses et la protection de l’esprit contre les activités viciées.

« La vigilance est la voie de l’immortalité ; l’insouciance est la voie de la mort. Avec la vigilance, l'on ne périra pas ; avec l’insouciance, l’on meurt toujours ; »

Par Vénérable Lama Sangyay Tendzin

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