Les Vœux d’Upasaka et d’Upasika

Une compréhension de base des vœux laïcs

Certains d’entre nous ayant récemment pris les vœux d’upas(a)(i)ka, il est important de comprendre la signification de tels vœux. Voici une explication des plus simples et brève de ces préceptes.

Le ‘Vinaya’ est issu du premier tour de la Roue du Dharma. Tourner la Roue signifie la faire commencer à tourner. Ces préceptes sont ce qu’elle fait.

Le sujet principal est les quatre Nobles Vérités :

  1. Tous les êtres luttent pour surmonter la souffrance. Les dieux, les titans, etc., tous souffrent. Aucun être des différentes classes d’êtres ne veut souffrir.
  1. La cause de la souffrance est de commettre les mauvaises actions : bien que nous souhaitions tous le bonheur, nous nous engageons constamment dans des actions du corps, de la parole et de l’esprit qui causent de la souffrance.
  1. En développant la clarté et en gagnant du contrôle sur nos actions, nous pouvons réaliser la cessation.
  1. Comment ? La cessation est accomplie en pratiquant l’octuple noble sentier.

Les causes de la souffrance sont dans l’esprit. Les afflictions de l’esprit sont la source de toute la souffrance : l’ignorance, l’attachement, l’aversion. Pour contrer cela, le Bouddha a enseigné les cinq préceptes pour laïcs et bien plus de vœux pour la communauté monastique. Ces cinq préceptes sont la base pour contrer les trois afflictions :

  • Pour surmonter l’attachement envers les êtres sensibles et pour surmonter l’avidité, le précepte est d’éviter l’inconduite sexuelle. Il existe un attachement positif envers les êtres sensibles, que l’on peut appeler amour. Mais ce qui est le plus nuisible et le plus préjudiciable est l’inconduite sexuelle.
  • L’attachement aux objets de désir est supprimé par le précepte de ne pas voler. Cela signifie s’approprier l’usage de ce qui ne nous est pas donné. Bien sûr, vous ne supprimerez pas toutes les formes d'attachement par ces deux préceptes, mais ils permettent de se confronter aux voies les plus destructrices menant à l’attachement.
  • La colère, l’aversion, sont surmontées par le précepte de ne pas tuer. Tuer est le résultat de la forme d’aversion et du comportement agressif les plus aigus.
  • L’ignorance est surmontée en suivant le précepte de ne pas mentir. En mentant, nous privons les autres de l’accès à la vérité. Nous les dupons, pour ne pas dire que nous nous dupons nous-mêmes ! Ne pas mentir est un précepte qui contre cette tendance.
  • Maintenant, concernant l’intoxication… Notre esprit est ultimement parfait. Toutefois, notre esprit est en ce moment un peu confus et interagit avec la perception naturelle de cette perfection. En prenant des intoxicants, nous interférons d’autant plus sur notre capacité naturelle à percevoir notre réelle perfection ultime et relative. De plus, cela nous mènera également à perdre le contrôle et nous pourrions par conséquent briser nos vœux.

Ainsi, nous pouvons comprendre plus précisément le concept de s’engager dans des préceptes. Il existe plusieurs ensembles de préceptes commençant par les vœux laïcs énoncés ici. Ceux-ci sont ainsi développés avec davantage de sagesse discriminante et amènent à observer des niveaux subséquents de renonciation.

Si l’intérêt se développe pour ce sujet, l’étape suivante est de s’engager dans l’étude présentée dans la section des Notes d’Étude accessible sur ce site.

Suivent ensuite les vœux monastiques bien plus restrictifs. Chaque niveau d’engagement est pris au cours d’une cérémonie par laquelle le renonçant reçoit les bénédictions de la lignée ordonnée et est habilité à les pratiquer.

En fait, les vœux ne sont seulement reçus qu’au moment où l’on prend l’engagement véritable de s’entraîner et de les maintenir.

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